Entre deux rentrées littéraires, on lit quoi ?

Entre deux rentrées littéraires, on lit ce qu’il nous plait ! On sort éventuellement de sa zone de confort, on explore, on s’extrait de son embourgeoisement littéraire pour aller lire des auteurs plus populaires. Ou au contraire, on va chercher les grands noms de la littérature ou les œuvres réputées difficiles d’accès, dont on fait une … Lire la suite Entre deux rentrées littéraires, on lit quoi ?

« Ma cruauté » de François Bégaudeau, ou l’art englouti.

Ma cruauté débute ainsi : « Pour éclairer le cadavre que je te livre ce soir, Juliette, je dois reparler du rire. ». Cet incipit irruptif est annonciateur du procédé choisi par l’auteur, et moi j’ai pensé au Jean-Baptiste Clamence de La Chute d’Albert Camus. Notons dans l’incipit de Ma cruauté, le clin d’œil à l’ouverture d’un autre … Lire la suite « Ma cruauté » de François Bégaudeau, ou l’art englouti.

« Napoli mon amour » d’Alessio Forgione, un premier roman prometteur

« Elle me demanda de quoi parlait Blessé à mort et je lui répondis que le thème était avoir trente ans à Naples et vouloir s’échapper et ne pas réussir à le faire. » Si Blessé à mort est le livre culte d’Amoresano, narrateur de Napoli mon amour, l’extrait ci-dessus pourrait tout aussi bien résumer ce premier roman d’Alessio … Lire la suite « Napoli mon amour » d’Alessio Forgione, un premier roman prometteur

« récits B » de Frédéric Ciriez, ça tourne, ça tourne ! And again and again.

« Un rond-point peut-il être carré ? » Voilà comme un clin d’œil à Eugène Ionesco *. Et dans les treize textes réunis dans « récits B » - comme dans la plupart des romans que j’ai pu lire de l’auteur - on cligne souvent des yeux. Claude Simon, Cesare Pavese, Frantz Fanon, Nicolas Cirier, François Blondel, Le Corbusier, il … Lire la suite « récits B » de Frédéric Ciriez, ça tourne, ça tourne ! And again and again.