Je l’ai lu ! Je l’ai lu Je l’ai lu ! Avant ma fille ! Avant ma fille ! Avant ma fille !

Ma chérie, tes devoirs sont faits ? Heu… et sinon tu me prêtes « After » ?

Résolution 2018 : Redevenir « une mère responsable »…

Hello hello jeunes gens, comme vous le savez déjà si vous avez lu mes précédentes chroniques au sujet de notre virée mère-fille au Festival New Romance, je tenais absolument à découvrir cet univers littéraire qui suscite tant d’engouement auprès d’une jeunesse actuelle reprenant souvent goût à la lecture par le biais de romances contemporaines vendues à des millions d’exemplaires.

De même que pour la musique, il me paraît chouette de rester connectée avec l’univers de mon ado et savoir ce que contient sa bibliothèque. C’est, de plus, une bonne façon de respirer l’air du temps et de filer un bon coup de vieux au dicton « Curiosity killed the cat » vous ne trouvez pas ? ! Si Alice Zeniter a titré son dernier roman (prix Goncourt des lycéens) « l’Art de perdre », chez Hugo Roman c’est plutôt l’art de gagner sans même passer par la case Prix littéraires.

Pour « Spring girls », Anna Todd utilise un procédé que j’aime beaucoup : le roman polyphonique. L’une des références du genre étant sans doute « Le bruit et la fureur » de William Faulkner. Le récit se fait donc à plusieurs voix, en l’occurrence celles de la mère et des sœurs Spring, ce qui permet de lire le point de vue de plusieurs personnages, personnages qui m’ont semblé un reflet certes transposé dans notre époque, mais assez fidèle aux personnages du roman dont elle s’inspire, « Les Quatre filles du docteur March ».

Ne me sentant pas super légitime dans le costume de chroniqueuse New Romance, je laisserai volontiers les blogueuses expertes d’Anna Todd pousser plus loin l’analyse. J’attends les spin-offs des personnages de Jo et Beth, mes personnages favoris, et dans l’intervalle, vous propose ci-après mes cinq citations mordantes sélectionnées au fil de la lecture de ce roman !

Jo : « Son expression est encore plus fausse que les cils collés sur les paupières de ma sœur. »

Jo : « Il ne devrait pas faire aussi doux que ça. L’été va être rude.  – On va parler météo ? réponds-je en le regardant. »

Jo : « C’est franchement beaucoup de boulot de réfléchir à sa tenue et de se pomponner juste pour un mec. »

Meg : « Personnellement, je me soucie plus de l’opinion des femmes; ce sont elles qui jugent, pas les hommes. »

Meg : « Je suis complètement perturbée. Pourquoi, en étant assise entre Shaya et John, je me sens encore plus mal que lorsqu’on m’a retiré mes dents de sagesse ? »

Et vous ? Quelles citations avez-vous repérées ?

À bientôt ! Before, After, on verra !