Bon, voilà voilà, la fashion week littéraire, c’est terminé, les prix sont attribués et soyons francs, je n’en ai lu aucun…
Quoi ???? T’es gonflée Louise Adèle, tu chroniques sur des livres que t’as même pas lus ??? Pire encore, tu chroniques sur des livres qui ne sont même pas dans ta PAL ???
Voyons le côté honnête de l’histoire, d’une part j’avoue ma faute, bien que j’aie lu quelques romans évincés depuis des listes. D’autre part, je me place exactement sur le même niveau que tous les autres lecteurs potentiels de primés, à savoir Et si j’en choisissais un, … lequel serait-ce ?
Franchement, le sujet qui fâche, c’est surtout Où sont les femmes ? !!! Aucun prix littéraire attribué à une auteure cette année. De quoi me donner envie de boycotter le palmarès. Alice Zeniter se trouvait pourtant dans le carré de finalistes pour le Goncourt. Mais enfin Mademoiselle Alice, avec un titre pareil ! L’art de perdre ! Comment voulez-vous y arriver ? Rappelons qu’en 2011, Alexis Jenni avait obtenu le prix Goncourt avec son premier roman L’Art français de la guerre… Y’a des arts qui sont plus bankables que d’autres…
Alors, du côté des primés, qu’est-ce qu’on a ?
Le Goncourt, L’ordre du jour d’Eric Vuillard. Zoom sur un épisode de l’Histoire, la date du 20 février 1933, un récit historique en à peine plus de 150 pages aux éditions Actes Sud. C’est court et Eric Vuillard est considéré comme l’un des meilleurs écrivains du moment, mais j’aurais souhaité lire un truc plus léger quand même.
Le Renaudot, La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez aux éditions Grasset. Josef Mengele surnommé « Ange de la mort », médecin nazi qui a sévi à Auschwitz, on reste dans le thème la Seconde Guerre mondiale, lecteurs en quête de Feel good, passez votre tour. Sinon un peu plus léger vous avez ? Toujours pas ?
Le Fémina, La serpe de Philippe Jaenada, aux éditions Julliard. C’est plus la guerre, mais c’est quand même l’après-guerre, … Encore un peu plus léger, s’il vous plait ou je vais capituler et lire une BD.
Tiens tiens tiens… Qu’entends-je. L’un des derniers prix littéraires de la saison est décerné, le Médicis. « A cette époque, j’étais fou » c’est l’incipit de Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel aux éditions Gallimard. Je suis déjà séduite et lis par ici et par là « Un beau livre déjanté… » « Une fête de l’excès… » « Une comédie rocambolesque… » « Un roman inclassable… »
Yannick Haenel, prix Médicis, finaliste malheureux du Goncourt et du Grand prix du roman de l’Académie française, mais en 352 pages, il a l’art de séduire Louise Adèle 🙂 Tiens ferme ta couronne, Yannick Haenel, j’arrive avec le prochain carrosse !!!