- L’angoisse de l’écran noir ? T’inquiète, je connais ! La bonne nouvelle : les symptômes sont similaires à ceux de l’obsolète page blanc lait. Prescription : Connecte-toi sur Facebook, parcours le fil d’actualité et dis-toi que tu n’écriras pas pire. Enfin, c’est possible, mais le pire ne tue pas. Deuxième étape : Reviens sur ton écran noir et rédige le premier truc qui te passe par la tête. Oh, dix doigts sur ton clavier et ça repart ! Cinquante pages en un soir ! Tu envisages presque de participer au NaNoWriMo ! Presque, et puis finalement c’est non. Alternative : Lire ce que tu considères comme un mauvais roman, je te laisse choisir, parce qu’un mauvais roman, au fond, c’est quoi ? La pire lecture ne tue pas, elle désinhibe et offre même le bénéfice de motiver les plus complexés.
- A l’inverse, tu te sens dans la phase hyperactive de ton cycle de création littéraire. Une tonne d’idées, une trame, une esthétique et des personnages qui se bousculent dans ta tête et font la compète pour être les protagonistes de ton futur chef d’œuvre. L’effervescence cérébrale est à son apogée. A tel point que tu entends les monologues et dialogues de tes futurs héros résonner toute la journée. Malheureusement, le temps te manque pour tout poser sur papier, eh oui, dans la vraie vie t’es hyper occupée à manipuler des fichiers Excel sur clavier… Prescription : Attendre que ça passe et savoir que tu as (encore) loupé une grande opportunité. Alternative : Prétexter un déplacement professionnel et réserver trois nuits au « Gite des futurs écrivains surmenés ». Au sujet des voix que tu entends, aucune inquiétude, le génie n’est que l’antichambre de la schizophrénie et de toute façon, dans quelques jours tu seras à nouveau… au point No 1 😉
