Tu termines un sommet de la littérature, un « huit mille », comme par exemple A la recherche du temps perdu et là tu te dis : Assez sillonné les sentiers des lettres les plus raides, j’ai besoin de souffler !
Alors tu décides de voyager cérébralement léger en relisant Les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin, t’achèves avec effort le bouquin : plus tout à fait le goût de la première fois. T’enchaines avec Le Journal de Bridget Jones d’Helen Fielding, … ben finalement le film était mieux. Sous un coussin de sol tu retrouves J’aurais adoré être ethnologue de Margaux Motin, ça te rappelle que tu sais pas dessiner et que t’aurais aaadoooré être auteur de BD.
L’an dernier, à Bandol, sous les chapiteaux dressés pour l’occasion, j’avais pu mesurer l’ampleur du phénomène New Romance. Cette année nous prenons le train. Même en stilettos, le Palais des Festivals se trouve à cinq minutes à pied de la gare. Devant les marches du palais, je me dis Zut, ma robe de cocktail est au pressing !
Quant à la bière, la seule chose que j’en sais, c’est ce que racontait la petite nouvelle à l’époque. Personnellement, je ne peux pas me prononcer, même pour la première gorgée j’ai une aversion…
« Je n’étais encore jamais entré dans aucun Starbucks mais je supposais que, s’ils servaient des trucs bizarres comme ces cocktails lactés que les New-Yorkaises tiennent à bout de bras dans la rue en hélant un taxi dans les films, … » Les vacances, de Julie Wolkenstein.