• Le style :

Ce par quoi se distingue un écrivain, c’est indéniablement son style. Braque parlait du ton de revenant de Chateaubriand. Mais comment s’y prendre pour avoir du style, pour trouver le bon ton ? Moi, je me suis abonnée à Vogue, Cosmo et Elle Magazine !

• La lecture

Un écrivain est souvent avant tout un grand lecteur.
Bien sûr que je suis une grande lectrice ! Se référer aux abonnements cités ci-dessus.

• La maitrise du sujet

« Écrivez sur ce que vous savez » conseillait William Faulkner.
J’applique à la lettre ces recommandations avisées et vous savez dorénavant pourquoi mes textes n’évoquent jamais des sujets tels que physique quantique, ondes électromagnétiques et fonctions dérivées.

• Surfin’ dextérité

Agilité littéraire, une aptitude indispensable, savoir surfer. Il faut être capable de lire Elle magazine, passer à Télérama moins de dix minutes plus tard.  Assimiler la substance philosophique des deux, puis lire Heidegger « Être et temps », pour enfin s’attaquer à Chateaubriand et comprendre ce que c’est qu’un ton de revenant.

• Je caféine donc j’écris 

Boire thé et café à volonté, la question n’est pas combien on ingurgite, mais combien on supporte. Ces deux boissons sont stimulatrices de cerveau droit. Sartre et bien d’autres en ont fait leur carburant. What else ?

• Travail acharné et humilité

Selon Jean Cocteau, « Un chef-d’oeuvre de la littérature n’est jamais qu’un dictionnaire en désordre ». Dès lors, tenter l’expérience suivante :  Tous les soirs, ouvrir le Robert à une page différente, de manière aléatoire. Puis prendre la page dudit Robert comme cible de jeu de fléchettes et noter les mots sur lesquels la fléchette atterrit. Mettre au propre et éventuellement inverser quelques mots si le rythme narratif retombe. Un chef-d’oeuvre ? Sait-on jamais 😉